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Suivi de la colonisation d’Austropotamobius Fulcisianus fulcicianus sur le bassin de la Nivelle. Evaluation du taux d’implantations sur la Nive et l’Aran.
Suivi de la colonisation d’Austropotamobius Fulcisianus fulcicianus sur le bassin de la Nivelle.
Informations générales
Date de lancement : 01/01/2025
Date de clôture : 31/12/2025
Résumé : Le département des Pyrénées-Atlantiques abrite plus de 200 populations d’écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) réparties sur plus de 400km de cours d’eau. Durant l’été 2022 des écrevisses présentant un morphotype atypique sont contactées sur le Lizuniagako erreka, affluent de la Nivelle. Après échanges avec le laboratoire EBI de l’Université de Poitiers, un lien est fait avec Austropotamobius italicus. Cette espèce, très proche morphologiquement d’Austropotamobius pallipes, est bien présente en Espagne, tout proche de la Nivelle.
Afin d’analyser cette situation un projet d’étude est déposé et retenu dans le cadre de l’appel à projets 2024 « Études et suivis scientifiques Natura 2000 ». Les travaux menés en collaboration avec le Laboratoire EBI portent sur 3 ans et visent à : déterminer le statut spécifique et les cas d’hybridation, suivre la dynamique des populations et développer l’ADNe pour distinguer les deux espèces.
A l’automne 2024, 64 individus ont été prélevés (petit bout de patte P4) en plusieurs points du bassin versant. Il ressort des analyses (ADN mitochondrial) que tous les individus sont Austropotamobius fulcisianus fulcisianus (ex A. italicus italicus). 5 d’entre eux seulement présentent de l’ADN mitochondrial pallipes. Ces résultats mettent ainsi en évidence et pour la première fois de l’hybridation entre les deux espèces et le remplacement de A.pallipes qui semble disparaître au fil des croisements.
La présence de fulcisianus en tout point du Lizunia nous interpelle fortement. Serait-il possible que toutes les populations du bassin de la Nivelle soient de la fulsicianus. Et quand est-il des populations toutes proches sur le bassin de la Nive et de l’Aran? Le doute est permis et cela mérite d’être vérifié. C’est dans ce cadre que des recherches ont été menées sur les deux populations restantes de la Nivelle et non analysée, ainsi que sur la plus grosse population de la Nive situé à 24 km à vol d’oiseau et une autre toute proche sur l’Aran (Ainchartea).
Taxon(s) ciblé(s) : malacostracés
Niveau territorial : Départemental, ou secteur marin
Financement : Public
Type(s) de dispositif :
Publication(s)
Aucune
| Libellé | Gestionnaire | |
|---|---|---|
| Suivi de la colonisation d’Austropotamobius Fulcisianus fulcicianus sur le bassin de la Nivelle. | Fedération des Pyrénées-Atlantiques pour la Pêche et la protection des Milieux Aquatiques |
Résumé
Le département des Pyrénées-Atlantiques abrite plus de 200 populations d’écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) réparties sur plus de 400km de cours d’eau. Durant l’été 2022 des écrevisses présentant un morphotype atypique sont contactées sur le Lizuniagako erreka, affluent de la Nivelle. Après échanges avec le laboratoire EBI de l’Université de Poitiers, un lien est fait avec Austropotamobius italicus. Cette espèce, très proche morphologiquement d’Austropotamobius pallipes, est bien présente en Espagne, tout proche de la Nivelle. Afin d’analyser cette situation un projet d’étude est déposé et retenu dans le cadre de l’appel à projets 2024 « Études et suivis scientifiques Natura 2000 ». Les travaux menés en collaboration avec le Laboratoire EBI portent sur 3 ans et visent à : déterminer le statut spécifique et les cas d’hybridation, suivre la dynamique des populations et développer l’ADNe pour distinguer les deux espèces. A l’automne 2024, 64 individus ont été prélevés (petit bout de patte P4) en plusieurs points du bassin versant. Il ressort des analyses (ADN mitochondrial) que tous les individus sont Austropotamobius fulcisianus fulcisianus (ex A. italicus italicus). 5 d’entre eux seulement présentent de l’ADN mitochondrial pallipes. Ces résultats mettent ainsi en évidence et pour la première fois de l’hybridation entre les deux espèces et le remplacement de A.pallipes qui semble disparaître au fil des croisements. La présence de fulcisianus en tout point du Lizunia nous interpelle fortement. Serait-il possible que toutes les populations du bassin de la Nivelle soient de la fulsicianus. Et quand est-il des populations toutes proches sur le bassin de la Nive et de l’Aran? Le doute est permis et cela mérite d’être vérifié. C’estdans ce cadre qu'ont eu lieu des recherches visant à compléter les analyses génétiques sur les deux populations restantes de la Nivelle et non analysée, ainsi que sur la plus grosse population de la Nive situé à 24 km à vol d’oiseau et une autre toute proche sur l’Aran (Ainchartea).
Collecte des observations
Processus de collecte : Processus de collecte par piégeage ou échantillonage indirect
Protocole(s) de collecte utilisé(s) :
Methode(s) de recueil(s) utilisé(s) :
Production des données
Origine des données sources : Publique
Base de données d'origine des données sources : Aucune : fichiers de saisie
Protocole(s) de validation producteur :
Contenu du jeu de données
Type de données : Occurrence
Existence d'informations complémentaires chez le producteur : Non
Cible(s) géographique(s) :
| Nom scientifique | Nom vernaculaire | Nombre d'observations | |
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Austropotamobius fulsicianus (Ninni, 1886) | 3 | |
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Austropotamobius pallipes (Lereboullet, 1858) | Écrevisse à pieds blancs (L') | 8 |