Glossaire
Espèce cryptogène
Espèce dont l’aire d’origine est inconnue.
Indigénat indéterminé
Le caractère natif/indigène ou introduit de l’espèce ne peut être défini.
Espèce indigène
Espèce originaire de la région (native), effectuant tout ou partie de son cycle de vie sur le territoire, ou qui s’y est développée à la suite de l’extension naturelle de son aire répartition. Autrement dit, sont considérées comme indigènes de la Nouvelle-Aquitaine :
Espèce introduite
Espèce non originaire de la région (non indigène, exotique), dont les individus ont été déplacés par l'Homme sur le territoire, de manière volontaire ou involontaire, situé en dehors de son aire de distribution naturelle. L’extension naturelle d’une population issue d’une zone où elle a été introduite revient à considérer l’espèce comme introduite sur les nouveaux territoires colonisés (introduction secondaire).
Espèce introduite non établie ou supposée non établie
Par non établie, on considère que l’espèce ne forme pas une population viable en milieu naturel et nécessite des introductions répétées pour se maintenir (une reproduction occasionnelle est possible).
Espèce introduite établie ou supposée établie
Par établie on considère que l’espèce introduite forme des populations viables (reproduction avérée) et durables (persistante), qui se maintiennent dans le milieu naturel sans besoin d’intervention humaine. Sont incluses dans ce statut, les espèces dont la reproduction est suspectée (espèces supposées établies).
Espèce introduite envahissante (Espèce exotique envahissante – EEE)
Espèce introduite, établie, et qui étend son aire de distribution rapidement (avec en général une augmentation des effectifs des populations). L’implantation et la propagation de l’espèce menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques et/ou économiques et/ou sanitaires négatives.
Compétition
L'espèce exotique est en concurrence avec les taxons indigènes pour les ressources (nourriture, eau, habitat...).
Exemple : la perruche à collier est en concurrence avec les oiseaux indigènes pour l’accès à la nourriture et aux sites de reproduction.
Prédation
L'espèce exotique prédate directement les taxons indigènes.
Exemple : la grenouille-taureau se nourrit d’amphibiens, de poissons, de micromammifères, d’oiseaux, de mollusques et d’insectes.
Hybridation
L'espèce exotique s'hybride avec les taxons indigènes, ce qui a un impact délétère sur les taxons indigènes par pollution génétique.
Exemple : l’érismature à tête rousse, canard d’origine américaine, hybridée avec sa cousine indigène, érismature à tête blanche, ainsi menacé de disparition en Europe.
Impact sanitaire
L'espèce exotique parasite ou transmet des maladies aux êtres vivants locaux (Homme compris) contre lesquelles les individus ne sont pas toujours immunisés.
Exemples :