|
Filtres de recherche

Carassin argenté

Carassius gibelio (Bloch, 1782)

  • Chordata
  • Actinopterygii
  • Cypriniformes
  • Cyprinidae
4.0 | Yannick LEDORÉ, FFAL

Espèce exotique

Répartition

Présence certaine
Présence probable
Non concerné
Légende complète et détaillée

    Statuts nationaux (TAXREF v18.0)

  • Eau douce
  • Introduit établi ou possiblement établi

    Statuts régionaux

  • Introduite établie
  • Présence certaine
  • Non endémique

Période d'observation

Janv.
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Difficulté de détermination

  • Moyen

Répartition

Carte présence
Présence certaine
Présence probable
Non concerné
Légende complète et détaillée

Description (Source : INPN)

Taille/poids :
Cette espèce mesure généralement de 30 à 45 cm pour 1 kg.
Diagnose :
Le carassin argenté a une grosse tête, une bouche terminale sans barbillon, une longue nageoire dorsale convexe armée d’un rayon dur et denté. Son péritoine est sombre. Il possède cinq à six rayons mous à la nageoire anale, et 14 à 17 rayons mous aux nageoires pectorales. Les gros spécimens sont hauts de corps. Les juvéniles n’ont pas de tache noire sur le pédoncule caudal.
Détermination et espèces proches:
L’identification précise de l’espèce est très difficile car elle est souvent confondue avec le carassin commun Carassius carassius (Linnaeus, 1758). Cette espèce se distingue de cette dernière par la présence de cinq à six rayons mous à la nageoire anale (vs. Six-sept), et 14 à 17 rayons mous aux nageoires pectorales (vs. 12-15), ainsi qu’un péritoine noir (vs. clair). Le corps est plus haut, et les juvéniles ne portent pas de tache noire sur le pédoncule caudal. Comme tout carassin, il se distingue de la Carpe commune Cyprinus carpio Linnaeus, 1758 par l’absence de barbillon autour de la bouche (vs. quatre).
Période d’observation :
Le carassin argenté est observable toute l’année.
Biologie-éthologie :
La reproduction se fait essentiellement par gyrogénèse (l’ovocyte fécondé par le spermatozoïde, duplique ses chromosomes et ne tient pas compte des chromosomes paternels ; le développement se réalise uniquement avec le génome maternel), mais quelques individus peuvent également se reproduire de façon sexuée. L’espèce se produit lorsque la température de l’eau dépasse les 16-18°C, et la reproduction peut durer 4 mois. Les femelles pondent entre 50 000 et 180 000 œufs de 1,2 à 1,4 mm par kg. Sa croissance est très variable (40-130 mm par an). Les populations sont essentiellement composées de femelles qui sont généralement triploïdes (3n chromosomes), mais on estime que les mâles (diploïdes ou 2n chromosomes) représentent 25 % de l’effectif.  Son espérance de vie varie de 7 à 15 ans. Cette espèce se nourrit essentiellement de plancton, d’invertébrés benthiques, de matière organique végétale et de détritus.
Biogéographie et écologie :
Cette espèce est native d’Europe centrale à la Sibérie. Elle a été introduite partout en Eurasie dans les années 1980. En France, son aire de distribution est largement sous-évaluée tant elle a été confondue avec le poisson-rouge et le carassin commun, mais il s’agit très certainement de l’espèce la plus répandue. Le Carassin argenté vit préférentiellement dans les eaux calmes marais, des lacs ou encore des réservoirs. On peut le rencontrer également dans les rivières de plaines encombrées de plantes aquatiques. Cette espèce peut proliférer rapidement ce qui fait qu’elle peut avoir un statut d’indésirable sur certains plans d’eau méditerranéens.
Interactions avec les activités humaines :
Le carassin argenté a seulement un intérêt commercial mineur pour les pêcheries.

G. Denys - UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN) - 2018

Liens externes

Fiche nationale

Statuts réglementaires

Aucune réglementation ou protection n'est à ce jour en place pour cette espèce.

Autres statuts

Aucun statut de reconnaissance n'est disponible pour cette espèce.

Statuts de menace

Limousin

  • NA
    Non applicable

    Liste rouge régionale des poissons du Limousin - 2019
    Nom cité : Carassius gibelio (Bloch, 1782)

France

  • NA
    Non applicable

    Liste rouge des Poissons d'eau douce de France métropolitaine - 2019

Statuts espèce exotique

Reproduction

Avérée (Tendance : En expansion)

Raison(s) de l'introduction

Production

Impacts

Sur l'habitat

Modifications

Sur les espèces indigènes

Compétition

Autres

Origine : Asie

Type d'introduction : Volontaire

Des mesures de gestion ont été engagées ? Non

Les données diffusées reflètent l’état d’avancement des connaissances partagées et disponibles dans le cadre de la mise en œuvre du SINP. Elles ne sauraient être considérées comme exhaustives. Ces données font l'objet d'un processus de validation. Les données considérées certaines ou probables sont diffusées, ainsi que celles pour lesquelles la méthode n'est pas applicable.

560

données

106

mailles 10x10km

142

communes

27

jeux de données

Cartes disponibles

Année d'observation

Gérer la transparence

Nombre de données par mois

Nombre de données par an

Couverture communale

Pourcentage de communes où l'espèce a été observée, par département

Deux-sevres

(79)

7%

Vienne

(86)

3%

Charente

(16)

2.5%

Charente-maritime

(17)

3%

Creuse

(23)

0.4%

Dordogne

(24)

1%

Gironde

(33)

12.9%

Landes

(40)

0.3%

Lot-et-garonne

(47)

5.3%