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Érèse coccinelle

Eresus kollari Rossi, 1846

  • Arthropoda
  • Arachnida
  • Araneae
  • Eresidae
4.0 | P. Gourdain

Répartition

Recensée
Non concerné
Les statuts de présence départementaux de cette espèce sont en cours
de construction.
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    Statuts nationaux (TAXREF v17.0)

  • Terrestre
  • Indigène ou indéterminé

    Statuts régionaux

  • Indigène
  • Présence certaine
  • Non endémique

Répartition

Carte présence
Recensée
Non concerné
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Description (Source : INPN)

Distribution mondiale

Europe méridionale et centrale, Bassin méditerranéen

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 10-20 mm, mâle : 8-11 mm.

Le bouclier céphalothoracique rectangulaire et les petits yeux sont caractéristiques de la famille. La couleur est aussi remarquable : noire avec quelques soies orangées chez la femelle, dos de l’abdomen rouge écarlate avec quatre taches noires chez le mâle. Il existe deux espèces de ce genre en France, l’observation des pièces génitales est indispensable pour une certitude d’identification bien que les colorations soient un peu différentes.

Milieux colonisés

La femelle tisse sa toile dans des sites bien ensoleillés, sablonneux, souvent en pentes.

Chasse

La femelle creuse un terrier de 10cm de profondeur, tapissé de soie et prolongé à l’extérieur par un toit soyeux recouvert de débris. On trouve parfois les tubes en colonies. Elle happe les proies qui passent à proximité du tube. Les proies sont des coléoptères, des fourmis, d’autres araignées, …

Développement, cycle

Les mâles sont visibles de mai à juillet. Les femelles sont présentes toute l’année. Le cycle dure plusieurs années, au moins 4 ans. Le mâle mue en fin d’été mais ne part à la recherche de femelles qu’au printemps suivant. Il retrouve la femelle dans son terrier où l’accouplement a lieu. Il reste avec la femelle sans être agressé. Le cocon comprend de 80 à 110 œufs, il est entouré de deux enveloppes de soie, l’extérieure recouverte de débris. La femelle l’expose au soleil dans la journée et le descend dans le tube le soir. Les jeunes restent ensuite dans le terrier avec la femelle jusqu’au printemps suivant, soit pendant plusieurs stades de développement. Ils bénéficient alors de régurgitations de leur mère. La femelle peut être dévorée, post-mortem par les jeunes avant la dispersion.

A. Canard - Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN - 2014

Liens externes

Fiche nationale

Statuts réglementaires

Aucune réglementation ou protection n'est à ce jour en place pour cette espèce.

Autres statuts

Déterminance ZNIEFF

  • Limousin : Déterminante stricte

Statuts de menace

France

  • LC
    Préoccupation mineure

    Liste rouge des araignées de France métropolitaine - 2023

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20

données

10

mailles 10x10km

12

communes

13

jeux de données

Cartes disponibles

Année d'observation

Gérer la transparence

Nombre de données par mois

Nombre de données par an

Couverture communale

Pourcentage de communes où l'espèce a été observée, par département

Deux-sevres

(79)

0%

Vienne

(86)

0.4%

Charente-maritime

(17)

0.9%

Correze

(19)

0.7%

Dordogne

(24)

0.4%

Gironde

(33)

0.4%

Lot-et-garonne

(47)

0.3%

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