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Effraie des clochers

Chouette effraie

Tyto alba (Scopoli, 1769)

  • Chordata
  • Aves
  • Strigiformes
  • Tytonidae
4.0 | Leduc David

Espèce protégée

Espèce réglementée

Espèce menacée

Répartition

Présence certaine
Non concerné
Légende complète et détaillée

    Statuts nationaux (TAXREF v18.0)

  • Terrestre
  • Indigène ou indéterminé

    Statuts régionaux

  • Indigène
  • Présence certaine
  • Nicheur certain
    Observé en hiver
  • Très commune
  • Fort
  • Non endémique

Période d'observation

Janv.
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Difficulté de détermination

  • Facile

Répartition

Carte présence
Présence certaine
Non concerné
Légende complète et détaillée

Description (Source : INPN)

Longueur : environ 34 cm (mâles et femelles identiques), envergure moyenne : 90 à 98 cm, poids : 290 à 340 g pour les mâles et 310 à 370 g pour les femelles.

La Chouette effraie possède un plumage assez clair. Le dessus est gris ponctué de fines tâches noires et blanches et le dessous est brun-jaune constellé de petites tâches brun-foncé ou blanc. Les longues pattes sont emplumées mais le plumage se raréfie à proximité des doigts. La Chouette effraie se caractérise par un masque facial pâle en forme de cœur qui permet de la différencier facilement des autres chouettes.

La Chouette effraie est essentiellement nocturne. L'activité de chasse semble intense surtout en début de nuit (dès 1h après le coucher du soleil), s'interrompant par une période de repos au cœur de la nuit, pour reprendre avant l'aube. En période de nourrissage des jeunes, cet oiseau peut commencer à chasser de jour.

La Chouette effraie est un oiseau sédentaire et les adultes sont fidèles à leur domaine vital. Cependant, certains individus pratiquent une migration sur plusieurs centaines voire plusieurs milliers de kilomètres. C’est un oiseau essentiellement solitaire : chaque individu possède des reposoirs attitrés et évite en général tout contact avec ses congénères sauf en période d’appariement et de ponte. En période de reproduction, la territorialité est particulièrement importante.

La Chouette effraie est marquée par une forte fécondité : un couple peut produire jusqu’à 6 jeunes par an notamment lorsqu’il effectue deux nichées ce qui est assez fréquent. Par ailleurs, la polygamie est possible, notamment la polygynie. A l’âge de 40 à 45 jours, les jeunes quittent le nid. Bien que non volants, ils peuvent réaliser de grands bonds et les parents continuent de les nourrir. A trois mois, à l’automne, ils dispersent à environ à 10 km (distances sensiblement identiques entre mâles et femelles).

C’est une espèce très agile. Elle chasse surtout en vol, par vol battu entrecoupé de vol plané, à environ 1 m à 4 m du sol. La Chouette effraie se nourrit principalement de rongeurs et plus précisément de Campagnol des champs. De manière anecdotique elle peut aussi prélever des oiseaux et des batraciens. Ses pelotes de réjection sont ventrues aux extrémités et mesurent en moyenne 41 mm de long et 26 mm de diamètre. Elles se distinguent de celles des autres rapaces par leur aspect laqué, lisse et noirâtre.

La Chouette effraie est fortement influencée par le climat. Elle ne peut constituer de fortes réserves de graisses et est donc très sensible aux rigueurs de l’hiver et aux forts enneigements. Par conséquent, l’espèce est présente essentiellement en plaine. Ses effectifs peuvent diminuer très fortement en hiver et son succès de reproduction connaît des fluctuations de 1 à 10.

La Chouette effraie occupe les bocages, les zones de cultures avec bosquets friches et vergers, les petits villages. Elle niche dans des cavités rocheuses, trous d’arbres ou bâtiments (notamment clochers d’église, combles, granges) et nécessite la présence de zones ouvertes pour sa chasse. La taille du domaine vital varie au cours d’une année et dépend aussi de la quantité de proies et de sites de nidification. On compte entre 90 ha et 136 ha pendant la période de reproduction et entre 363 ha et 465 ha après l’élevage des jeunes jusqu’à la fin novembre.

Manifestation vocale : Voix très différente des autres rapaces nocturnes allant de cri déchirant à des chuintements ronflants. Chant territorial composé d’appels stridents, déchirants et traînants, chruuuhiii, qui vont en s’amplifiant.

Pour en savoir plus : MEBS T. & SCHERZINGER W. (2006). Rapaces nocturnes de France et d’Europe. Les encyclopédies du naturaliste. Éditions Delachaux & Niestlé. 398 pages.

Romain Sordello - UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN) - 2012

Liens externes

Fiche nationale

Statuts réglementaires

Protections

  • Protection Oiseaux France - Art. 3

Réglementations

  • Convention de Berne : Conservation vie sauvage et milieu naturel en Europe - Ann. II
  • Règlementation Commerce Faune-Flore - Ann. A

Autres statuts

Aucun statut de reconnaissance n'est disponible pour cette espèce.

Statuts de menace

Poitou-charentes

  • VU
    Vulnérable (Nicheur)

    Liste rouge régionale des oiseaux nicheurs du Poitou-Charentes - 2018

Limousin

  • NT
    Quasi menacée (Nicheur)

    Liste rouge régionale des oiseaux du Limousin - 2015

France

  • LC
    Préoccupation mineure (Nicheur)

    Liste rouge des Oiseaux de France métropolitaine - 2016

Europe

  • LC
    Préoccupation mineure

    Liste rouge européenne des espèces menacées - 2023

Monde

  • LC
    Préoccupation mineure

    Liste rouge mondiale des espèces menacées - 2023

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21 865

données

929

mailles 10x10km

3 005

communes

550

jeux de données

Cartes disponibles

Année d'observation

Gérer la transparence

Nombre de données par mois

Nombre de données par an

Couverture communale

Pourcentage de communes où l'espèce a été observée, par département

Deux-sevres

(79)

95.7%

Vienne

(86)

85%

Haute-vienne

(87)

92.3%

Pyrenees-atlantiques

(64)

53.1%

Charente

(16)

79.7%

Charente-maritime

(17)

79.3%

Correze

(19)

64.9%

Creuse

(23)

65.6%

Dordogne

(24)

68.8%

Gironde

(33)

55%

Landes

(40)

66.1%

Lot-et-garonne

(47)

63.3%