Taille/poids :
Longueur du corps sans les cerques : 7-9 mm (génération printanière plus grande)
Diagnose :
Imago mâle avec la tête et le thorax brun-noir. Yeux composés en turban avec la tige constituée d’un large anneau brun-rougeâtre, surmonté d’un anneau grisâtre, la face supérieure étant rouge-foie orangé. Pattes antérieures brun-grisâtre, les autres gris-verdâtre. Ailes antérieures transparentes, hyalines, les nervures souvent teintées de brunâtre au moins dans leur moitié basale. Petites ailes postérieures à trois nervures longitudinales avec un processus costal bien marqué. Abdomen de teinte variable, en liaison avec les moments d’activité, souvent brun rougeâtre principalement des segments II à VII, les autres étant plus foncés ; parfois tonalité grisâtre, voire même translucide au moins sur les segments centraux. Deux longs filaments caudaux gris, les premières annulations de la base teintées de brun-roux.
Détermination :
L’espèce est peu facile à reconnaître et nécessite un examen des genitalia mâles à la loupe binoculaire.
Espèces proches :
Confusion possible avec d’autres espèces du genre Baetis, notamment B. vernus et ses espèces jumelles (B. gadeai, B. ingridae).
Période d’observation :
Les adultes des diverses cohortes sont observés de mi-janvier à mi-novembre selon la tempé-rature de l’eau, avec une fréquence d’émergence plus favorable du printemps au début de l’automne.
Biologie-éthologie :
Espèce généralement multivoltine le nombre de générations (2-3) variant avec l’altitude, univoltine en montagne. Larves aquatiques se déplaçant par petites nages rapides facilitées par la forme hydrodynamique du corps. Accouplement en vol, les mâles constituant des  essaims avec vol pendulaire sur la rive. Ponte par libération des œufs à la surface de l’eau.
Biogéographie et écologie :
Large distribution Ouest paléarctique, dans toute l’Europe de la Péninsule Ibérique à l’Oural, et Turquie, Asie Mineure. Espèce assez tolérante à la pollution organique, très commune dans tous les cours d’eau à courant soutenu (ruisseaux, rivières, fleuves, torrents,…) et sur pratiquement tous les substrats (graviers, galets, pierres, branchage, végétation aquatique, racines de la végétation rivulaire, rarement sur le sable,…),  pas ou peu colmatés par divers dépôts et débris. Jusqu’à près de 2300 m d’altitude.
D'après :
BAUERNFEIND, E. & T. SOLDÁN. 2012. The Mayflies of Europe. Apollo Books Eds. Ollerup. Danemark. 781 pp.
INVENTAIRE DES ÉPHÉMÈRES DE FRANCE. 2019.  www.opie-benthos.fr