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Coelote terrestre

Coelotes terrestris (Wider, 1834)

  • Arthropoda
  • Arachnida
  • Araneae
  • Agelenidae
4.0 | S. Déjean

Répartition

Présence probable
Signalement(s) ancien(s)
Absence d’information
Non concerné
Légende complète et détaillée

    Statuts nationaux (TAXREF v18.0)

  • Terrestre
  • Indigène ou indéterminé

    Statuts régionaux

  • Indigène
  • Présence probable
  • Non endémique

Répartition

Carte présence
Présence probable
Signalement(s) ancien(s)
Absence d’information
Non concerné
Légende complète et détaillée

Description (Source : INPN)

Distribution mondiale

Europe moyenne (manquant au Nord et au Sud)

Caractères distinctifs, espèces

Taille - femelle : 10-14 mm, mâle : 8-10 mm.

L’espèce présente des pattes et un céphalothorax brun foncé avec un abdomen noir velouté avec des taches en chevron plus claires. Elle a le même aspect qu’un Amaurobius mais ses filières antérieures sont développées et ne sont pas des plaques (cribellum). On compte 7 espèces dans le genre Coelotes en France, et trois autres dans des genres très proches (Inermocoelotes et Pyreneteiga). L’observation des pièces génitales est indispensable pour identifier les espèces.

Milieux colonisés

L’espèce colonise les pierres, les souches et la litière en forêt. On la trouve aussi dans des steppes, des landes peu ensoleillées (exemple : Mont d’Arrée en Bretagne).

Chasse

L’espèce tisse une toile très peu étendue, de quelques centimètres, en prolongement d’une longue retraite en tube qui se développe au sol sous une pierre, une branche ou dans la végétation. Il est actif la nuit et capture de nombreux coléoptères, cloportes ou mille-pattes. Les proies qui s’aventurent le long de la toile sont mordues puis entraînées dans la retraite.

Développement, cycle

Les adultes mâles sont présents en fin d’été, les femelles du printemps à l’automne. Le cycle semble annuel.

La femelle élargit sa retraite au moment de la période de ponte en juin-juillet, c’est dans un espace étendu qu’elle dépose son cocon, contenant 40 à 60 œufs, et qu’elle reste avec sa progéniture. Après l’éclosion et la sortie des jeunes du cocon, la femelle capture des proies qu’elle régurgite à ses jeunes ou qu’elle met à leur disposition. Ceux-ci chassent ensuite dans le nid et en développent la construction. La femelle meurt aux premiers froids de l’hiver et est dévorée par sa progéniture qui reste dans le nid et ne se dispersera qu’après la fin de l’hiver.

A. Canard - Université de Rennes/Service du Patrimoine Naturel, MNHN - 2014

Liens externes

Fiche nationale

Statuts réglementaires

Aucune réglementation ou protection n'est à ce jour en place pour cette espèce.

Autres statuts

Aucun statut de reconnaissance n'est disponible pour cette espèce.

Statuts de menace

France

  • LC
    Préoccupation mineure

    Liste rouge des araignées de France métropolitaine - 2023

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20

données

2

mailles 10x10km

10

communes

4

jeux de données

Cartes disponibles

Année d'observation

Gérer la transparence

Nombre de données par mois

Nombre de données par an

Couverture communale

Pourcentage de communes où l'espèce a été observée, par département

Haute-vienne

(87)

2.6%

Correze

(19)

0.7%

Creuse

(23)

1.2%