Lamie bûcheron
Morimus asper (Sulzer, 1776)
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Répartition
Statuts nationaux (TAXREF v17.0)
Statuts régionaux
Répartition
Description (Source : INPN)
Taille : 16-38 mm
Diagnose :
Grand
longicorne noir mat, robuste, à forte ponctuation, à cuticule épaisse,
aux mandibules fortes situées en position verticale sur la tête. Élytres
avec une courte pubescence grise qui laisse la place à de larges taches
sombres. Thorax avec une épine sur chaque côté. Antennes filiformes,
dépassant nettement l'apex des élytres chez le mâle, plus courtes chez
la femelle. Espèce aptère.
Détermination : Simple, possible sur photo.
Espèces proches :
Le principal risque de confusion concerne Lamia textor.
Ce dernier à les élytres plus allongés par rapport à l'avant corps. Le
troisième article antennaire est environ 2 à 3 fois plus long que le
premier chez le Morimus, tandis qu'ils ont a peu près égaux chez le Lamia. Les autres gros longicornes sombres (Cerambyx, Prionus, Monochamus...) ont des élytres plus brillants ou une coloration plus diversifiée que le Morimus.
Période d’observation :
L'adulte est particulièrement longévif pour un Insecte. On peut l'observer d'avril à septembre.
Biologie-éthologie :
Espèce
saproxylique. La larve consomme le bois morts de branches et troncs de
nombreuses essences d'arbres feuillus, et même ponctuellement de
résineux. Les principales plante-hôtes sont : les peupliers, le hêtre,
le noyer mais on le rencontre aussi régulière sur le robinier, les
chênes, les tilleuls etc. L'adulte est aptère et s'observe souvent ou
sol et à la base des troncs ; il est nocturne mais reste actif aussi de
jour. Le cycle dure habituellement deux ans et la nymphose a lieu dans
l'aubier, dans une loge sous l'écorce.
Biogéographie et écologie :
Espèce répandu dans le nord de la zone méditerrannéenne, en remontant en zone atlantique et continentale. Sa taxonomie et sa répartition deviennent plus complexe en Europe de l'Est et en Asie mineure. L'espèce est d'origine forestière mais elle fréquente une large gamme d'habitats : forêts feuillues de montagne, ripisylves, peupleraies, parcs, bocages... Son caractère aptère, à priori défavorable à sa survie avec les pressions modernes, paraît "compensé" par la résistance des individus, leur capacité de déplacement au sol et par leur longévité.J. Touroult - UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN) - 2017
Liens externes
Statuts réglementaires
Aucune réglementation ou protection n'est à ce jour en place pour cette espèce.
Autres statuts
Aucun statut de reconnaissance n'est disponible pour cette espèce.
Statuts de menace
Limousin
Liste rouge régionale des coléoptères du Limousin - 2013
697
données
202
mailles 10x10km
330
communes
200
jeux de données
Nombre de données par mois
Nombre de données par an
Couverture communale
Pourcentage de communes où l'espèce a été observée, par département
Charente
(16)
1.9%
Charente-maritime
(17)
4.1%
Correze
(19)
11.5%
Creuse
(23)
8.2%
Dordogne
(24)
7.2%
Gironde
(33)
17.9%
Landes
(40)
8.9%
Lot-et-garonne
(47)
6.9%
Pyrenees-atlantiques
(64)
2.9%
Deux-sevres
(79)
3.1%
Haute-vienne
(87)
22.6%